A dire vrai, Le passage du livre de Job nous dit comment nos ancêtres imaginaient Dieu en train de créer le monde !
Il se trouve face à des masses d’eau mugissantes : d’un geste de la main, il les arrête : Tu viendras jusqu’ici ! Tu n’iras pas plus loin, ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ! Et, pour les contenir, il installe des portes et des verrous. Enfin, il saisit une écharpe de nuage qui traînait dans le ciel et il en fait des langes pour la mer enfin calmée, devenue un nourrisson tout faible entre ses mains.
A elle toute seule, cette mise en scène est déjà une réponse aux problèmes de Job, car on le sait bien, il y a dans nos vies des tempêtes de toutes sortes, et celles qui se déroulent dans notre tête sont autrement plus graves que celles des océans. Or Job est en pleine tempête intérieure, justement. On sait bien que le livre de Job ne prétend pas raconter une histoire vraie. C’est une réflexion sur le problème du mal.