EDITO :
L’Épiphanie, c’est la révélation de Dieu, de son visage, à tous les peuples de la terre.
Les mages, ces savants venus d’orient, sont une parabole vivante de ce qui nous arrive aujourd’hui. Beaucoup autour de nous sont à la recherche d’une étoile, d’un sens à donner à leur vie. Certains découvrent le bel amour de Dieu et se mettent en route pour le reconnaître et le célébrer.
Donnons-nous envie de croire au Christ, le sauveur du monde ?
Notre vie est-elle épiphanie, révélation de cette présence de Dieu en nous ?
Si nous pouvions davantage partager, avec un infini respect, tous ces trésors que Dieu a mis au fond de nous : ce qui nous fait croire, malgré tout ; ce qui nous fait espérer, malgré tout, ce qui nous fait aimer, malgré tout.
Les mages ont ouvert leurs trésors devant ce fragile visage de Dieu.
A travers l’or, ils questionnent notre rapport à l’argent, notre besoin de posséder, notre peur de manquer ou de partager.
A travers l’encens, c’est notre quête spirituelle qui est questionnée. Est-elle la marque d’une louange qui nous ‘’élève’’ au sens fort, dans le geste d’accueillir en nous la gratuité du don de la vie. ?
Enfin la myrrhe questionne notre rapport à la mort. L’enfant de Noël nous dévoile un horizon où la mort devient rencontre avec notre Dieu, jaillissement de vie et d’amour.
L’Épiphanie… de quoi repartir par un autre chemin !
Bonne nouvelle année. Louis Duret