Dans son message pour la 31 ème Journée mondiale du malade, le pape François nous invite à réfléchir sur la compassion que nous devons avoir quand nous prenons soin du malade. Le thème de cette journée est « Prends soin de lui ». La compassion comme exercice synodal de guérison nous rappelle que nous avons besoin de l’attention remplie de compassion.

 

 L’humain est marqué par sa finitude. Il fait l’expérience de sa fragilité et de sa vulnérabilité chaque fois que l’adversité de la maladie et de la souffrance le contrarient dans son expérience de vie quotidienne.

La condition de la personne malade crée autour d’elle des sentiments multiples : indifférence, abandon et injustice qui peuvent assommer ou bien soutien, aide et consolation des autres qui donnent espoir pour la vie.

 

En partant de sa méditation de la parabole du Bon Samaritain dans l’Encyclique Frattelli tutti, le Pape François nous suggère de prendre en compte l’exercice de la fraternité. En tant que communauté de vie et de foi, nous devons prendre

soin de nos malades. Dans le face à face avec le malade notre frère et sœur, tout geste d’attention, de tendresse, de compassion et d’amour prend sens.

 

Être ensemble à l’écoute de l’autre en souffrance dans la maladie nous engage à des gestes de compassion appropriés. En Eglise, à l’exemple de Jésus lui- même, guérissant les malades, nous avons ce rôle d’amour à manifester envers toute personne malade. Elle est au « centre du peuple de Dieu qui avance avecelle comme prophétie d’une humanité où chacun est précieux et où personne n’est à exclure ».

 

Que la célébration du dimanche de la Santé, le 12 Février, nous aide en compagnie de Marie, Santé des Malades « à tisser des liens personnels, ecclésiaux et civils de fraternité » avec tous ceux qui ont besoin de soins de notre part.

 

Père Désiré.