Quand le prophète Isaïe prononce les paroles que nous avons entendues dans la première lecture (Isaïe 35, 1-10), le peuple d’Israël est en exil à Babylone, après avoir vécu les atrocités du siège de Jérusalem par les armées de Nabuchodonosor.
Cinquante années d’exil : de quoi perdre courage ! Ce n’est pas par hasard qu’Isaïe leur dit : « Fortifiez les mains défaillantes, affermissez les genoux qui fléchissent, dites aux gens qui s’affolent : Prenez courage, ne craignez pas ». Et il ajoute : « Voici votre Dieu : c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver ».